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Mais pas question. Ici, vous pouvez y mettre un terme et mettre fin au sujet.) À proprement parler, vous pouvez bien sûr forcer quelqu'un à consulter un psychologue. Vous pouvez menacer votre mari de divorcer, retirer de l'argent à un adolescent ou boycotter vos parents. Et la personne abandonnera. Mais justement pour a) améliorer la relation (pour toi, je suis prêt à partir !... si tu me quittes alors...) et b) prouver qu'il n'a pas besoin d'un psychologue. Une telle personne sabotera le travail du psychologue de toutes les manières possibles, s’enfermera, se retiendra et perturbera les consultations. Ne vous attendez pas à ce qu’un psychologue voie comme par magie le même problème que celui que voient vos proches et commence à vous convaincre qu’il doit être résolu. Parce qu’une personne racontera l’histoire telle qu’elle la voit, c’est-à-dire probablement sans ces mêmes problèmes. Et la persuasion n'est pas du tout incluse dans la liste des tâches d'un psychologue. Et ce n'est pas du tout un fait qu'un psychologue acceptera même de consulter. Parce que la demande « de changer parce que votre femme (mère ou amie) le souhaite » n'est pas constructive, il n'y a rien sur quoi travailler. Seuls ceux qui le veulent vraiment peuvent changer. Alors ne perdez pas votre argent et le temps de votre psychologue. Ça ne marche pas comme ça. Mais comment motiver encore son proche à consulter un psychologue ? Pour qu'une personne le veuille vraiment elle-même. Mais il n’a pas cédé à la persuasion. Uniquement par exemple personnel, amis et rien d'autre. Vous pouvez dire autant que vous le souhaitez à quel point la vie brillera, mais jusqu'à ce qu'une personne voie de ses propres yeux l'effet positif, par exemple sur vous, il est peu probable qu'elle y croie. À ce stade, vous pouvez me demander : pourquoi faut-il consulter un psychologue ? Il s'agit de quelqu'un d'autre. Et tout va bien pour toi. Donc, si vous voulez refaire quelqu'un, alors non, ce n'est pas vraiment génial. À tout le moins, vous n’êtes pas satisfait de quelque chose dans votre relation avec cette personne. Et si vous croyez vraiment qu'une autre personne peut vraiment changer à votre guise (spoiler : non), cela indique une position légèrement infantile. C'est sur ces deux points que vous pouvez travailler avec un psychologue. Ensuite, vous ne remarquerez pas vous-même comment vos proches commenceront à changer d'attitude envers les psychologues. Il y a un autre point pour lequel vous devriez toujours commencer par vous-même. Pourquoi devrais-je consulter un psychologue s'il a besoin de changer ? Il y a un effet intéressant en psychologie. Notre relation avec un proche se construit sur le principe du feedback : nous réagissons d’une certaine manière au comportement, aux paroles et aux actes de quelqu’un. Et puis l’autre personne réagit à notre réaction. Et ainsi de suite à l’infini. Cela signifie qu’en apprenant un nouveau comportement, nous modifions la réaction d’un proche. Laisse moi te donner un exemple. Point A : le mari rentre du travail fatigué et s'assoit immédiatement devant l'ordinateur juste devant la porte. Point B : la femme veut communiquer, essaie de le faire parler et s'offusque qu'il ne fasse pas attention à elle. Point C : Le mari s'énerve, élève la voix, argumentent les époux. Ce que l'on voit ici : chacun réagit aux actions de l'autre d'une certaine manière HUMAINE. Et ce n'est qu'une petite partie de la communication dans cette famille. Et il est logique de supposer que l’un d’eux peut insister pour que l’autre fasse appel à un psychologue. Disons que c'est une femme qui se sent abandonnée. Mais le mari ne sait pas quoi faire. Et puis on rappelle le principe du feedback et on essaie d'apprendre à ma femme à réagir différemment. C'est-à-dire que nous changeons le point B en : la femme laisse son mari seul avec elle-même pendant un certain temps, n'insiste pas sur la communication. Et nous arrivons au point C : le mari, après un certain temps, reprend ses esprits après une journée de travail et va dialoguer lui-même. Ou ceci : le mari n'est pas content que lorsqu'il rentre du travail, ils le tirent, ils ne le font pas. Pour ne pas lui permettre de se reposer, il se plonge dans l'ordinateur pour être au moins seul un moment. Puis on change le point A : lorsqu'il rentre du travail, il demande poliment (avec des mots dans la bouche, oui) à sa femme de lui accorder du temps. Point B : elle le laisse seul et point C : avec une vigueur renouvelée, il reprend la communication avec sa femme. Les exemples sont bien sûr exagérés et il faut souvent essayer différentes manières de réagir pour obtenir le résultat souhaité. Mais cela ne change rien au sens : vous pouvez insister sur le fait que l’autre personne a besoin de changer, ou vous pouvez essayer?