I'm not a robot

CAPTCHA

Privacy - Terms

reCAPTCHA v4
Link



















Original text

De l'auteur : Faire confiance au monde ou, plus précisément, faire confiance à la situation, c'est la capacité d'être en contact avec soi-même et avec les autres, d'être vraiment présent. Sinon, la capacité naturelle d'adaptation est entravée par un stress excessif et une réflexion incessante, comme une tentative de la conscience de contrôler ce qui se passe. À un moment donné, le psychisme était vulnérable et (ou) d'autres personnes ont empiété sur les limites de l'individu. Dans le même temps, pour une raison quelconque, il n’y avait aucun moyen de riposter ou de modifier la position vulnérable. L'état de vulnérabilité est devenu permanent, et malgré le fait que la situation a déjà changé et ne nécessite pas de stress, le psychisme est immédiatement prêt à se défendre. Ce mécanisme est similaire au mécanisme du traumatisme psychologique, mais il est plus large et moins axé sur un seul événement. Par exemple, certaines personnes qui ont connu l’insécurité alimentaire continuent de ressentir de l’anxiété au quotidien, ce qui affecte négativement leur autorégulation et leur capacité à apprécier la nourriture. Toute situation stressante peut provoquer une interruption dans l’interaction naturelle du corps avec son environnement. Afin de vous détendre et de rétablir le contact, vous devez vous concentrer sur ce qui se passe réellement autour de vous, ainsi que rechercher les causes possibles des tensions. Je propose plusieurs sujets de réflexion/méditation destinés à retrouver un sentiment de sécurité et une capacité à contrôler ses actes au quotidien et dans des situations psychologiques difficiles. La tension n’aide pas à faire face à la situation. Les situations difficiles nécessitent une activation maximale des capacités d’une personne, tandis qu’une tension permanente ne fait qu’entraver la capacité de concentration. Une concentration maximale est possible à partir d’un état de calme. Regardez les chats : en un instant, ils peuvent passer d'un état de relaxation complète à un état de préparation au combat. Vous ne pouvez contrôler qu'une situation qui inclut à la fois des circonstances extérieures et votre état. Cette thèse ne porte pas sur un lieu de contrôle externe, lorsqu'une personne rejette la responsabilité de ses actes sur autrui, mais sur l'affirmation de la capacité de se contrôler à l'intérieur de ses propres limites. Imaginez que le pire est déjà arrivé, que vous êtes autant que possible contraint par les conditions - même dans ce cas, vous avez la possibilité de rester vous-même et de gérer votre propre vie. Cette règle est universelle dans son intégralité : il est impossible d’humilier une personne qui refuse de se laisser humilier. Cela élimine également la rétroréflexion, car vous restez en contact et répartissez adéquatement les responsabilités entre vous et les circonstances. N'ayez pas peur d'exprimer des sentiments négatifs. L’agression visant à protéger ses frontières est absolument naturelle et nécessaire à une présence normale dans le monde. Délimiter vos limites et ne pas permettre aux autres de les franchir sans autorisation est la clé de relations normales et de votre santé mentale. La première règle est que vous devez agir dans le cadre de vos limites. La réponse doit expulser l’intrus de votre territoire, mais il n’est pas nécessaire d’empiéter sur son intégrité en réponse. La deuxième règle est qu’il faut réagir immédiatement. Essayer de gérer la situation après coup sera perçu par les autres comme une intrusion. Ne projetez pas vos émotions sur les autres. Souvent, lorsque nous nous sentons dégoûtés par une de nos caractéristiques, nous sommes convaincus que les autres la perçoivent de la même manière. Même si vous êtes incapable d’accepter une quelconque partie de vous-même, il n’est pas du tout nécessaire que cela constitue un problème pour les autres. En projetant votre attitude sur les autres, vous vous mettez d’avance dans un état vulnérable et douloureux, sans vous laisser la possibilité de savoir ce qu’ils pensent réellement de vous. Ne vous sous-estimez pas : vous êtes tout à fait capable, étant une personne vivante et intéressante, de convaincre les autres de votre propre inutilité. Également avec l'agressivité - en vous privant de ces émotions, vous en remplissez votre modèle de réalité, dotant par avance chacun de traits agressifs et du désir de vous faire du mal. Sans autoriser votre propre agression, vous êtes incapable de vous défendre et êtes donc obligé d'éprouver constamment de la peur. Contact.