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J'ai décidé de présenter une théorie holistique des émotions, que j'utilise maintenant. Sinon, on en parle constamment, mais on imagine le sujet de manière un peu vague et abstraite. Donc, l'émotion est... Oui, en fait, c'est même difficile d'en donner une définition. William James a également rencontré ce problème et a immédiatement refusé catégoriquement d'essayer (voir son ouvrage « Psychology », 1893). Cependant, James (et en partie son collègue Carl Lange du Danemark) nous a « donné » l’un des « aperçus » les plus importants sur la nature des émotions, à savoir que la théorie de James-Lange est que les émotions sont un ensemble holistique de sensations sensori-motrices et corporelles. et des expériences. Si vous supprimez cette composante corporelle d’une émotion, il n’en restera pratiquement plus rien ; juste un avis sec. Ceci est justifié par le fait que, par exemple, il est impossible d'éprouver de la peur ou de l'anxiété si elles ne sont pas accompagnées de « sous-couches » somatiques caractéristiques - pouls rapide, respiration superficielle, relâchement des membres/tension des « intérieurs », et Dans sa forme originale, la théorie appartient à l’histoire, mais des recherches récentes menées par des neuropsychologues et des physiologistes confirment son principe de base et proposent diverses versions « modifiées » de la « théorie somatique des émotions ». De nombreuses « astuces » pour une aide psychologique rapide sont basées sur ce principe – par exemple le fameux « si tu veux être heureux, souris ! Ce n’est bien sûr pas si simple, mais parfois cela fonctionne :)* * *Une autre théorie influente appartient à l’origine à Richard Lazarus et s’est répandue, notamment dans le cadre de la « révolution cognitive ». Nous pouvons l’appeler sous certaines conditions la « Théorie de la médiation cognitive des émotions ». Vous pouvez le lire en détail, par exemple, dans « Stress, Appraisal and Coping », 1984. Freud ?! - NON! :)Selon elle, l’émotion est « une alliance entre le ressenti et la cognition ». En général, le processus de génération d'émotions ressemble à ceci (les termes ne sont pas ceux de Lazare, c'est une présentation moderne) : 1) Le sujet, étant dans une certaine situation, subit diverses influences environnementales - des stimuli, de manière conditionnelle. Ce qui n'est pas très important maintenant, mais en même temps il convient de le rappeler : les stimuli n'atteignent que ceux qui se trouvent dans la portée des organes sensoriels. 2) Tous les stimuli subissent automatiquement une « évaluation primaire » - c'est-à-dire divisé en important et non pertinent ; et les plus importants, à leur tour, sont divisés en « prometteurs » (positifs) et « dangereux » (négatifs). En conséquence, les premiers conduisent à des émotions positives, les secondes à des émotions négatives. 3) Ensuite, si l'on parle dans le contexte du stress, les stimuli dangereux passent par une « évaluation secondaire » - qui détermine s'il existe suffisamment de ressources pour faire face à ce danger (défi, menace, perte, etc.). « L'évaluation » est réalisée par des schémas cognitifs spécifiques - ce que l'on appelle habituellement dans REBT « Croyances/Croyances », dans l'école soviétique les « Attitudes » sont courantes ; en général, ce sont des « matrices » préconscientes qui contiennent (pour faire simple) un besoin spécifique et les conditions de sa satisfaction (ressources nécessaires, motivations, « menaces », « vulnérabilités », etc.). Ce sont des « organes » intra-cérébraux bien « réels » (au sens où l'on peut hypothétiquement regarder et toucher - même si le propriétaire ne sera pas très content...) constitués de circuits neuronaux et de réseaux synaptiques.4) En tout cas, l'évaluation commence (encore une fois, tout est automatique et inconscient) dans le corps il y a une chaîne de réactions hormonales et physiologiques à un stimulus perçu.5) Ces réactions, simultanément reflétées « par feedback » dans la conscience, acquièrent un caractère holistique et forment une telle « gestalt sensorimotrice-cognitive » - en fait, l'émotion.6) Selon l'émotion, son degré, son vecteur, etc. - le sujet reçoit des impulsions instantanées d'action, des pensées automatiques et tout le reste à ce niveau conscient (courir, crier, tomber et faire semblant d'être un tuyau, peu importe :)). Ou en bref : Stimulus – Perception – Évaluation – Réponse physiologique – Réflexion – Bilan physiologique – Pulsations. Si nous désignons les étapes 1 à 5 comme « Émotion », nous pouvons à juste titre affirmer que ce sont « les émotions qui contrôlent.